L'Isle-Jourdain : Interview des candidats, un retour aux sources de mon engagement....

N’étant pas personnellement engagé pour ces élections, j’ai choisi de participer en tant que citoyen actif en contactant les différents candidats du canton de L'Isle-Jourdain afin de leur soumettre une petite interview que je diffuserai sur ce blog. Cette interview bien que classique aura comme avantage pour les lecteurs de pouvoir comparer les réponses des différents candidats rapidement.

Je reviens ainsi à mes premières actions concrètes de citoyens : en effet, lors des élections de 2007 me rendant compte que certains de mes amis allaient voter sans grande conviction, soit en simple mouton soit en réaction à leur entourage j’avais dans un premier temps adapté à l’oral un test élaboré par des jeunes étudiants de science-po qui donnait à chacun le candidat le plus proche de ses convictions. Ainsi entre copains, sur les bancs de la cour de récré, je pouvais aider chacun à choisir non pas le même bulletin que le mien, mais le bulletin le plus proche de ses réelles convictions... j’ai donc conseillé pèle-mêle à mes copains de voter Royal, Besancenot, Sarkozy, Bayrou, Bové...

Encouragé par leurs retours enthousiastes, j’avais décidé de passer à l’étape supérieure : organiser des débats entre lycéens et hommes politiques ce que j’ai pu faire coiffé de ma casquette de président des élèves de mon établissement, la cerise sur le gâteau m’ayant été offerte par le journal Sud-Ouest qui m’avait embarqué à Paris interviewer Ségolène Royal pour une action face aux lecteurs.

J’aurais pu, et aimé, continuer dans cette voie du débat si ma candide démarche ne s’était heurté à l’implacable toute maîtrise du puissant Monsieur Philippe Martin :

J’avais réussi à organiser dans l’amphithéâtre de mon lycée un événement au cœur duquel devaient débattre (devant les lycéens et le public convié) les 14 candidats à la députation qui avaient tous répondu positivement, de même que les médias locaux (papier, radio et télé) Jean-Christophe Giesbert (rédacteur en chef de la Dêpeche du Midi d’alors) ayant même accepté de jouer le modérateur de scène (il faillait au moins ça vu le panel de candidats) gardant pour moi la tâche de l’animateur de salle.

Cela m’avait pris quelques semaines pour organiser un tel débat (à la demande expresse de Monsieur Philippe Martin d’ailleurs, qui n’avait pas du tout apprécié que son parti ne soit pas sorti en vainqueur du précédent débat où le représentant du MJS avait fait l’énorme erreur d’insulter malgré lui la salle malgré lui...)...

Cela ne lui à pris que 2 heures pour faire couler ma démarche. N’ayant pas réussit à me faire changer d’avis ni m’enlever le soutien du directeur d’établissement (qui soutenait à 200% cette initiative lycéenne qui se voulait neutre et démocrate) il à cependant réussi l’exploit de convaincre tous ses «adversaires» politiquement situés à gauche de l’échiquier politique d’annuler leur participation ce qui rendait

impossible la tenue d’un débat ne rassemblant que les candidats du centre, de la droite et de l’extrême droite.

Ma conclusion fut celle-ci : si Monsieur Philippe Martin ne souhaite pas que j’organise des débats démocratiques, je m’engagerai face à sa conception de la politique qui n’est pas la mienne. J’ai donc décliné les demandes venant d’associations Gersoises d’organiser pour elles des débats et me suis alors engagé auprès de Daniel Gesta candidat de l’UDF.

Aujourd’hui engagé à l’UDI et au Parti Radical, ayant pu affronter Philippe Martin une première fois sur ses terres de Valence sur Baïse lors des dernières cantonales, je continue mon travail tranquillement car j’ai un gros avantage sur lui : j’ai le temps !